Comme de nombreux lecteurs, j'avais beaucoup aimé La Délicatesse de Davis Foenkinos... Voici maintenant Lennon, dans un autre genre, mais toujours avec une plume vive et douce, légère. On découvre les confessions imaginaires de John Lennon à son psychanalyste, pendant les brèves années paisibles de sa vie, celles passées avec Yoko Ono et leur petit garçon, juste avant de mourir. Un livre sans fards et sans paillettes, qui dévoile des aspects un peu sombres ou décevants de l'homme et de l'artiste, mais aussi sa sensibilité singulière, son regard unique sur la vie et sur le monde. Une découverte intime, à travers la fiction: on admire l'artiste au talent fou et puis on s'attache à l'homme, souvent faible et souvent perdu. Une manière aussi de mieux comprendre son étrange et belle histoire avec Yoko, celle qui avait su le charmer, l'apaiser et même le sauver, comme une lumière douce et très singulière, juste avant la fin.
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